Fais ta joie de la femme de ta jeunesse. Proverbes 5.18
Un jeune garçon me disait : « De nos jours on ne se marie pas en pensant qu’on va finir ses jours avec la même personne. » On peut donc se poser valablement la question : « Dans une dizaine d’années, combien de jeunes d’aujourd’hui feront toujours leur joie de la femme de leur jeunesse ? »
Lorsqu’un couple annonce qu’il est marié depuis vingt ans ou plus, il fait figure de marathonien. Au cours des décennies passées, le mariage a été, pour plusieurs raisons, de plus en plus contesté. Le mariage civil, quelques minutes face au représentant de la loi, paraît bien léger et de moins en moins pris au sérieux. On ne désire plus s’engager. Alors on lui préfère couramment d’autres statuts dont les avantages ne sont qu’apparents. De nos jours les raisons qui poussent un jeune homme vers une jeune fille, ou inversement, se limitent bien souvent à des désirs charnels sans sentiments affectifs réels et profonds.
Le sérieux du mariage ne tient évidemment pas à ces quelques instants en mairie ni même au temps plus long passé dans une église ou un temple.
Dieu a créé l’homme et la femme. Il a mis en eux ce désir d’intimité pour leur joie, leur épanouissement, mais dans le seul cadre du mariage. Qu’est-ce qui peut remplacer la douceur d’un foyer, les joies de la famille avec son conjoint, ses enfants, ses petits enfants, et par-dessus tout la bénédiction de Dieu ?
Fais ta joie de la femme de ta jeunesse, biche des amours, gazelle pleine de grâce…
Je vous souhaite, à vous tous les couples, beaucoup de bonheur avec la bénédiction de Dieu.
Jack Mouyon
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Lecture proposée : Livre de la Genèse, chapitre 2, versets 27 à 31.