À celui dont le pied chancelle est réservé le mépris.
Job 12.5
Nous vivons dans un monde où les perdants (loosers) sont méprisés. Le verset 17 du psaume 38 montre que Dieu ne veut pas enfoncer celui qui trébuche : Ne permets pas qu’ils s’élèvent contre moi… si mon pied chancelle.
Dieu connaît notre faiblesse et l’orgueil de celui qui se croit fort. Il est toujours du côté du faible, à condition que celui-ci se réfugie en Lui. L’apôtre Paul ira jusqu’à dire : Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. Il ne s’appuie pas sur ses propres ressources ou capacités afin de ne pas sombrer dans le piège de l’orgueil. Son appui, c’est Dieu, à qui revient tout le mérite de notre progression spirituelle. La conscience de notre faiblesse, de nos limitations nous évitera de pérorer, comme la mouche du coche qui :
« Aussitôt que le char chemine,
Et qu’elle voit les gens marcher,
Elle s’en attribue uniquement la gloire ;
Va, vient, fait l’empressée… »2
Si vous chancelez sous le poids du fardeau, criez à Dieu. Il renouvellera vos forces pour continuer le chemin. Il n’y a auprès de Lui ni mépris ni rejet. Jésus a chancelé sous le poids de la croix et Dieu a pourvu : un passant, Simon de Cyrène, a été réquisitionné pour la porter à sa place. Dieu fera pour vous ce qu’il a fait pour son Fils.
Courage donc pour l’étape d’aujourd’hui et celles des jours suivants !
Gérard Peilhon
2 extrait de la fable « Le coche et la mouche » de Jean de La Fontaine.
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Lecture proposée : 1er livre des Rois, chapitre 19, versets 7 à 8.