Aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon souper.
Luc 14.24
On connaît l’histoire1 : Tous les invités trouvent une excuse pour refuser l’invitation royale pour le banquet de noces de son fils. Étant allés jusqu’à tuer les émissaires, ils le payent de leur vie. La parabole que rapporte Luc est différente, mais porte le même message.
À la question : « Selon Luc 14.24, comment les hommes qui ont méprisé l’invitation au souper ont-ils été punis », Laura, fillette de 10 ans, répondit : « Ils n’ont pas eu le droit de goûter son festin avec des tartes, des glaces, des saucissons, des poulets… » Pas difficile de savoir quel menu peut lui faire plaisir !
Bien sûr, le festin de la parabole n’est que l’image de tout autre chose qu’un banquet fin ou gargantuesque. Ce à quoi Dieu nous invite est tout simplement indicible, indescriptible car appartenant à une autre dimension. Or, les deux paraboles montrent que l’invitation est faite à tous : pauvres, aveugles, estropiés, boiteux !
Si nous sommes prêts à nous reconnaître parmi ces parias ou ces exclus, alors, nous pouvons être assurés que la félicité éternelle nous est offerte. Les satisfaits d’eux-mêmes en sont exclus. Ils s’en excluent eux-mêmes.
Comprenons aussi, au-delà des images, que ce n’est pas à la légère que la lettre aux Hébreux affirme solennellement que c’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant.2
Richard Doulière
1 Voir la lecture proposée 2 Hébreux 10.31
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 22, versets 2 à 10.