Une femme pécheresse […] apporta un vase d’albâtre plein de parfum, et se tint derrière Jésus, à ses pieds. Elle pleurait…
Luc 7.37,38
Une femme s’approcha de (Jésus), tenant un vase qui renfermait un parfum de grand prix […] elle répandit le parfum sur sa tête.
Matthieu 26.6,7
Ces deux femmes sont bien différentes.
La première est une pécheresse qui, trop consciente de son écart moral, se tient en retrait. Elle pleure. Connaît-elle tout l’amour de Dieu pour elle ? Peut-être pas. Mais elle perçoit que cet homme, Jésus, peut changer sa vie. Alors, elle répand ce parfum sur ses pieds, lui offrant ce qu’elle a de plus cher. Le pharisien, maître de maison, s’en indigne.
La deuxième, c’est Marie, la sœur de Lazare que Jésus a ressuscité il y a quelques jours. En signe de remerciement, et plus encore, d’adoration, elle verse ce parfum pur, rien n’est trop beau pour son Seigneur. Les disciples s’indignent tous ensemble, eux aussi.
Dans les deux cas, Jésus prend la défense de ces femmes. Elles ont fait ce que personne n’aurait fait à leur place. Bravant les convenances sociales et les on-dit, elles n’ont écouté que leurs cœurs pour honorer le Seigneur. Jésus a accepté leur acte de repentance ou d’adoration, et, en peu de mots, l’a exprimé devant tous.
Il n’est pas toujours facile d’aller à Jésus. Il faut de l’amour pour lui, le Sauveur, et aussi la force de braver les désapprobations de l’entourage.
Entre la gloire des hommes et celle de Dieu1, ces femmes ont choisi.
Francis Rivère
1 Jean 12.43
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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 14, versets 3 à 9.