Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.
Jean 1.29
Lady Powercourt était couchée sur son lit de mort dans son château. Un ami intime vint la voir :
– Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
– Très bien ; oui, je vais très bien. Je vais vous dire à quoi je pense ces jours-ci : il faut beaucoup de textes de l’Écriture pour nous dire comment plaire à Dieu, mais un seul nous suffit à l’heure de la mort.
– Et quel est ce texte ?
– Le sang de Jésus-Christ son Fils nous purifie de tout péché1. Jamais ce verset ne fut plus bienfaisant pour moi qu’en ces jours-ci.
J’ai souvent pensé à un cantique allemand du Comte Nicolas-Louis de Zinzendorf (1700-1760) qui se traduit littéralement ainsi :
Le sang du Christ et sa justice
Voilà ma parure et mon habit d’honneur,
Avec lui, je pourrai subsister devant Dieu
Lorsque j’entrerai au ciel.
Même si, par les mérites du Seigneur,
J’étais fidèle dans son service,
Si je triomphais du mal
Et ne péchais plus jusqu’à ma mort,
Lorsque je viendrai auprès de lui,
Je ne veux plus penser ni au bien que j’ai pu faire ni à ma piété ;
Je dirai : Voilà un pécheur qui vient
Et qui voudrait être sauvé par grâce.
Loué sois-tu, Seigneur Jésus-Christ
D’être né comme un homme,
Et d’avoir payé pour moi et pour le monde entier
Une rançon éternelle.
Alfred Kuen
1 1 Jean 1.7
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Lecture proposée : 1ère lettre de Pierre, chapitre 1, versets 18 à 21.