Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même.
Luc 10.27
Il y a quelques mois, mon attention a été attirée sur l’ordre dans lequel, à l’école, nous apprenons la conjugaison des verbes (je, tu, il) et sur la manière dont il révèle l’égocentrisme naturel : « Je » d’abord, les autres après.
Cela peut paraître anodin. Mais il est intéressant de constater que c’est exactement l’ordre inverse de celui qui est indiqué par les Saintes Écritures : d’abord Dieu (il), puis le prochain (tu) et enfin moi (je).
Si chaque habitant de la terre revenait à l’ordre établi par Dieu, il est plus qu’évident que l’harmonie règnerait dans ce monde :
• Tous les outrages faits à Dieu (désobéissance, indépendance, idolâtrie, immoralité…) feraient place à une profonde et saine relation avec Lui.
• Tout le mal fait au prochain (meurtre, vol, calomnie, jalousie…) – qui est finalement révélateur d’un manque d’amour envers lui –, ce mal disparaîtrait pour laisser place à une société idéale, remplie de bien-être et de sérénité.
Cela fait rêver !
L’incapacité naturelle de l’être humain à penser et agir en respectant cet ordre rend, je vous l’accorde, cette vision bien utopique.
Mais Dieu nous invite à venir à Lui et à nous abandonner à Lui pour nous rendre capables de l’appliquer dans nos vies et d’apporter à ce monde un peu de la paix dont il a tant besoin.
Sonia Antoine
_______________
Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 12, versets 28 à 34.