Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif.
Jean 4.15
Le comédien Roland Giraud, à qui l’on demandait ce qui le surprenait le plus dans le succès d’une pièce de caractère “religieux”, répondit que la présence d’un public si divers « … montre que nous sommes tous à la recherche d’une réponse aux questions existentielles que nous nous posons : Pourquoi suis-je sur terre ? Quelles doivent être ma place et mon rôle dans le monde ? »
Peut-on, en effet, échapper honnêtement à la question du sens de l’existence et de l’univers ?
L’absence de réponse peut, en guise d’échappatoire, nous pousser à nous persuader que nous ne nous la posons pas. Tôt ou tard, elle s’impose cependant, tenace.
Si l’univers et l’homme sont les produits d’un hasard inimaginable, on peut croire qu’il n’y a rien à comprendre. Mais si la nécessité y est associée, alors on ne peut qu’admettre une cause personnelle ou une autre forme de causalité intelligente et d’organisation de l’existant.
Auto-persuasion d’indifférence ou explication irrationnelle ne sauraient nous satisfaire longtemps, quitte, hélas, à chercher dans les voies les plus fantaisistes. Mais que ces dernières soient quasi toujours de nature religieuse montre que, de façon naturelle, instinctive, c’est auprès de Dieu seulement que nous pressentons la possibilité d’étancher notre aspiration profonde.
Les chrétiens savent précisément que la Bible est Sa réponse à toute vraie soif.
Richard Doulière
Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 55, versets 1 à 7.