« Y a pas gaieté »

Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, faites connaître vos besoins à Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.
Philippiens 4.6

C’est le moment des infos. Et c’est d’abord le défilé des plus mauvaises nouvelles… Brusquement, mon petit-fils bondit de sa chaise, file vers la cuisine en s’écriant : « Y a pas gaieté ! » Évidemment, pourquoi nous informerait-on des trains qui arrivent à l’heure ?

Il n’empêche. Sa réaction soulignait un phénomène social attristant en même temps que l’orientation quotidienne de nos pensées.

Nous collectionnons les déboires, les contrariétés, les déceptions, les aléas fâcheux… Et nous en oublions par là même les circonstances favorables, les délivrances ou réussites discrètes, comme si le fait de vivre n’était pas déjà en soi une grâce, un cadeau, une bénédiction.

Ce n’est pas pour rien que l’apôtre Paul mentionne à bien des reprises les actions de grâces1. Bien sûr, notre prière est souvent faite de soupirs, de supplications. Tant de choses sont si douloureuses, compliquées. Or, Dieu est souvent le seul à pouvoir les débloquer. Et nous savons qu’il nous écoute.

Mais n’aimerait-il pas entendre plus souvent autre chose que nos doléances ? Savons-nous lui exprimer la reconnaissance de nos cœurs ? La piété est une grande source de gain, écrivait aussi Paul, avec le contentement.2

Ivan Doulière

1 14 fois ; par exemple en Éphésiens 5.4 2 1 Timothée 6.6

Lecture proposée : Psaume 103, versets 1 à 14.

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