L’espoir au téléphone

Moi, je suis pauvre et malheureux, mais le Seigneur prend soin de moi. Toi qui es mon secours et mon libérateur, ô mon Dieu, hâte-toi !
Psaume 40.17

Après plusieurs sollicitations, j’ai accepté il y a quelques années d’être aumônier protestant dans deux casernes. À vrai dire, je me demandais ce que je pourrais bien y faire ! D’une part, je n’avais pas l’esprit militaire et, d’autre part, je refusais de partir sur les terrains de conflits, car je n’avais pas la possibilité de m’absenter plusieurs mois.

Il arrive que des personnes me demandent, comment est-ce que l’on peut être chrétien, plus encore, être pasteur, et être à l’armée.

Cela prend tout son sens lorsque, comme il y a quelque temps, une personne me téléphone : « J’ai vu votre numéro de téléphone sur la fenêtre de l’aumônerie juste avant de sortir. Vous êtes la dernière personne que j’appelle. J’ai tout préparé pour mettre fin à mes jours tout à l’heure ! »

Je lui ai demandé de me laisser quelques minutes pour traverser la ville et me permettre de la rencontrer, ce qui fut accepté. Deux jours après, cette même personne me téléphone à nouveau pour me dire : « Merci, vous m’avez sauvé la vie, j’ai repris espoir en regardant à nouveau l’avenir. »

Si vous-même, vous êtes “au bout du rouleau”, n’hésitez pas à téléphoner à une personne qui peut vous apporter l’espérance qui est en Dieu. Mais sachez, avant tout, que le téléphone céleste n’est jamais occupé : Quand un malheureux crie, l’Éternel entend, et il le sauve de toutes ses détresses.1

Bernard Delépine

1 Psaume 34.6

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Lecture proposée : Psaume 40, versets 1 à 17.

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