Ils lui payèrent trente pièces d’argent.
Matthieu 26.15
Judas livra Jésus pour trente pièces d’argent, le plus bas prix pour un esclave. Jésus ne valait-il pas mieux à ses yeux ?
Quel est le prix accordé aujourd’hui à une personne ? Que les réponses sont contradictoires ! Les uns sont capables de se mobiliser pour payer le voyage à une enfant qui devrait être opérée d’une maladie grave dans un pays étranger. Des femmes et des hommes mettent leur vie en péril pour apporter du secours à une personne en danger. Dans l’une de ses chansons Jacques Brel disait : « Ils donneraient leur main pour vous sauver un doigt. »
À l’opposé nos journaux rendent compte de personnes indignes, certaines allant même jusqu’à assassiner leur propre enfant. Face à leurs actes, tous ne présentent pas des remords ou des regrets. « C’est la faute de la société », disent-ils. La société, l’éducation peuvent entrer en compte dans l’accomplissement de tels gestes, mais la Bible affirme par la plume du prophète que le cœur de l’homme est tortueux par-dessus tout et méchant ; qui peut le connaître ?
Je pense qu’aucun lecteur de ce feuillet n’a été coupable de tels gestes. Mais veillons sur nos pensées et nos paroles. Jésus avertit : « Vous avez appris qu’il a été dit […] : tu ne tueras point… mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges, que celui qui lui dira “Raca !” mérite d’être puni par le tribunal, et que celui qui lui dira “Insensé !” mérite d’être puni par le feu de la géhenne. »1
Sachez que chacun a (et que vous avez) un grand prix aux yeux de Dieu. Preuve en est qu’il a donné son Fils sur la croix pour que quiconque puisse (et que vous puissiez), par la foi, recevoir la vie éternelle.
Jack Mouyon
1 Matthieu 5.21-22
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Lecture proposée : Livre du prophète Jérémie, chapitre 17, versets 9 à 13.