Un petit organe indispensable, mais…

La mort et la vie sont au pouvoir de la langue.
Proverbes 18.21

L’œil ou l’ouïe forcent notre admiration par leur perfection et leurs performances.

Mais que penser de notre langue ? Ce petit muscle unique, caché dans la cavité buccale, ne risque pas d’être oublié dans le palmarès de nos organes. Elle cumule en effet plusieurs fonctions importantes.

– elle pétrit et façonne le bol alimentaire imprégné de salive, et le pousse dans l’œsophage ;

– à l’aide de ses papilles gustatives, très sensibles, elle envoie au cerveau le goût particulier de chaque aliment. Ce sens du goût est très affiné chez le cuisinier, le pâtissier, l’œnologue ;

– c’est aussi elle qui nous permet d’articuler, de parler, de chanter… en un mot de communiquer avec autrui.

Épictète, philosophe grec, était cuisinier du temps où il était encore esclave. Un jour son maître lui demanda de lui préparer le meilleur plat. Il lui servit de la langue. Un autre jour, le maître lui commanda le plus mauvais plat. Il apprêta encore de la langue…

Effectivement, notre langue peut bénir ou maudire, juger ou pardonner, encourager ou tuer. Notre réputation se fait en grande partie par l’usage de notre langue. Des dictateurs ont réussi à entraîner des peuples entiers dans le malheur. Alors que des hommes remplis de la sagesse d’en haut ont été des artisans de paix.

Celui qui permet à Dieu de contrôler et dompter sa langue sera aussi capable de maîtriser son corps tout entier.

« Que ma bouche, ô Éternel, reste sous ta surveillance ! Veille aux portes de mes lèvres ! »1

Charles Rick

1 Psaume 141.3

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Lecture proposée : Lettre de Jacques, chapitre 3, versets 1 à 12.

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