Pourquoi pleurer ?

Elle se retourna et vit Jésus debout ; mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ?
Jean 20.15

Marie-Madeleine avait connu la peur. Elle avait été terrifiée par sept démons1, enchaînée dans une prison sans sortie. Un peu comme les péchés dits capitaux qui sont sept portes d’entrée dans le couloir de la terreur : paresse, orgueil, gloutonnerie, luxure, avarice, colère et envie. Ce sont des portes à claquer. Ils sont la cause d’océans de misère et de larmes. Marie-Madeleine, a-t-elle vu passer tout cela en elle, ce matin de Pâques ?

Mais l’amour avait croisé la route de Marie-Madeleine. Un homme nommé Jésus l’avait aimée – non pas sexuellement, ou comme un objet, ou hautainement avec un peu de charité. Il l’avait aimée, elle, la coupable, la terrorisée, l’enchaînée. Et par son amour elle avait été libérée, pardonnée. Est-il étonnant qu’elle l’ait suivi, servi ?

Mais voilà qu’il est mort ! Les démons, allaient-ils l’assaillir à nouveau ? Un Christ mort est tellement insuffisant ! Même les anges ne peuvent rien pour elle.

Un seul peut sécher ses larmes. Un mot change tout. Jésus l’appelle par son nom. Alors, elle comprend et les ténèbres disparaissent : « Mon Maître ! »

Il est le Christ de tous les peuples, qui chasse la crainte de la mort. Une libération accessible à toute personne qui connaît l’attraction en lui des sept portes de la terreur et qui a suffisamment d’humilité pour venir à lui dans la foi et le repentir.

Voir, toucher, suivre le Seigneur ressuscité, voilà Pâques qui entre dans la vie.

Egbert Egberts

1 Luc 8.2

_______________
Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 20, versets 1 à 18.

Autres articles

0
    0
    Votre Panier
    Votre panier est videRetour à la magasin