Ferai-je le poids ?

Si j’ai marché dans le mensonge, si mon pied a couru vers la fraude que Dieu me pèse dans des balances justes.
Job 31.5

Aurons-nous l’assurance du patriarche Job (ou l’aplomb, ou la naïveté) lorsque nous nous présenterons devant le Juste Juge ?

Le mensonge n’est-il pas trop souvent notre pain quotidien dans la vie conjugale, familiale, professionnelle, ecclésiale ? Les scandales politiques, économiques, conjugaux sont légion et la probité l’exception. Les feuilletons télévisés nous encouragent à une vie de duplicité…

Il faut s’arc-bouter pour résister à l’exemple déplorable donné par les médias. Il est plus facile de se laisser porter par la tendance ambiante que de nager à contre-courant. Je revois les efforts de mes enfants, essayant de lutter contre la force des courants dans le fleuve Maroni, en Guyane. Ils s’épuisaient et faisaient “nage arrière”. Ce n’est qu’à proximité de la rive qu’ils parvenaient à gagner quelques mètres.

Ainsi en est-il de notre vie. Pour plaire à Celui qui pèsera nos vies – nos pensées et nos comportements –, il faut être des “marginaux”, de ceux qui s’éloignent du courant majoritaire qui emporte. Martin Luther King insitait1 : « Nous devons être des non-conformistes transformés ».

Ce n’est qu’à ce prix que notre vie pourra faire le poids.

Gérard Peilhon

1 in « La force d’aimer »

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Lecture proposée : Livre du prophète Daniel, chapitre 5, versets 23 à 28.

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