Vous étiez comme des brebis errantes, mais maintenant vous êtes retournés vers le berger…
1 Pierre 2.25
Fanny Crosby (1823-1915) était aveugle de naissance et elle épousa un aveugle. Malgré son infirmité, elle composa beaucoup de cantiques pour rendre contagieuse sa foi en Jésus-Christ. Jusqu’à un âge avancé, elle participa à des réunions pour annoncer la bonne nouvelle du salut offert par le Fils de Dieu. Ainsi, un jour, devant un auditoire de milliers de personnes, elle dit : « Le Seigneur me met à cœur une chose que j’aimerais faire ce soir. La voici : s’il se trouve ici un jeune homme qui se sent bien seul dans cette grande ville, qu’il s’avance près de la tribune et de la part de sa mère, je lui donnerai un baiser. »
Effectivement, à l’étonnement de tous, un jeune homme, à l’air timide, s’approcha. Fanny, sans le voir, l’embrassa « au nom de sa mère » :
– Soyez digne d’elle et si vous ne devez jamais la revoir ici-bas, puissiez-vous la retrouver au ciel !
Quinze ans plus tard, dans une autre ville, Fanny raconta cet épisode, lorsqu’un homme se leva et s’écria :
– C’était moi !
Il raconta que, tout comme l’enfant prodigue, il était revenu à la maison et avait retrouvé la foi.
– C’est à vous, Madame, que je le dois.
Voici un des cantiques de Fanny, qui fut longtemps chanté dans des rencontres d’évangélisation :
« Pécheur, je voudrais te guérir,
J’ai vu tes larmes, ta souffrance…
Voici, je me tiens à la porte. »
Charles Rick
1 D’après « Ainsi sont nés nos cantiques », G. Isely, Ed. Reconnaissance
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Lecture proposée : 1er livre des Rois, chapitre 8, versets 48 et 49.