Là-dessus, ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing et des soufflets.
Matthieu 26.67
Lors de la journée du patrimoine, je suis allé visiter le site des ruines du château de Coucy-le-Château. Dans le musée attenant, des photos montrent le château en 1914. Quatre tours et un donjon magnifique sont encore visibles sur le site. Mais en 1917, lors de la débâcle, les soldats allemands passant par Coucy ont dynamité les tours et le magnifique donjon dont il ne reste plus qu’un tas de pierres. À la vue de ces actes de destruction gratuits, le cœur s’indigne. Fallait-il vraiment ajouter cela aux dégâts occasionnés par la guerre ? À quoi le dynamitage de ce site servait-il, sinon à causer une peine inutile aux habitants de la ville ?
Tel est l’homme ! Livré à lui-même, sans la crainte d’un châtiment pour le mal qu’il commet, nul doute qu’il y ajoutera la violence gratuite plutôt que la retenue. Jésus en a fait les frais lors de son procès. Même s’il avait été coupable, en quoi les coups, les crachats étaient-ils utiles pour que justice soit rendue ? Comme à Coucy, toute la laideur du cœur humain s’est montrée dans la haine qui s’est manifestée contre sa personne. Si Jésus a subi cela, c’est pour que le pardon de Dieu soit accessible à tous. Oui, même la violence et les crimes gratuits peuvent être effacés devant Dieu par la mort de Jésus. Vous qui êtes concernés, approchez-vous de Lui pour reconnaître vos forfaits. Dans votre cœur, vous l’entendrez vous dire : “Je ne te condamne pas ; va et ne pèche plus.”1
Gilles Georgel
1 Jean 8.11
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Lecture proposée : 1ère lettre de Pierre, chapitre 2, versets 21 à 24.