Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages.
Romains 1.20
Joël Martin, collaborateur du « Canard enchaîné » et ingénieur en physique nucléaire, dit ne jamais cesser de s’émerveiller devant la Création et parle d’un « Créateur qui laisse des indices, mais pas de preuves ».
Les indices sont assez parlants pour rendre les preuves superflues. Mais n’avons-nous vraiment pas de preuve ? Pour l’affirmer, il faut nier que la prodigieuse variété du vivant, que l’équilibre de l’univers, que les innombrables indices de finalité puissent être regardés comme des preuves.
Mais au-delà des subtilités philosophiques, le simple bon sens nous permet de comprendre qu’une intelligence infinie peut seule rendre compte de tout ce qui existe.
Il est vrai que les perfections invisibles de Dieu si aisément reconnaissables dans ses ouvrages ne nous disent pas tout à son sujet.
Pour nous permettre de saisir cet autre visage de Dieu qu’est l’amour, il a fallu qu’il entre dans l’Histoire, qu’il se fasse semblable à nous et qu’il offre sa vie pour nous. Ce n’est effectivement pas dans l’espace que nous pouvons l’appréhender, mais dans le temps.
Dans l’histoire incroyable de l’incarnation se dévoile cette face cachée de sa nature à côté de laquelle sa grandeur, sa puissance, son infinité mêmes perdent leur éclat.
Richard Doulière
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Lecture proposée : Psaume 19, versets 2 à 7.