Marchons à la lumière de l’Éternel.
Ésaïe 2.5
« La marche, c’est une suite de chutes évitées ». Voilà la définition amusante que proposait un vieux manuel scolaire. En effet, l’art de la marche est d’avancer en évitant les chutes.
Heureusement que nous avons deux jambes, permettant à l’une d’assurer la stabilité du corps, pendant que l’autre se prépare à prendre le relais. Cette alternance est si bien programmée que nous n’avons même pas besoin d’y réfléchir.
Et si le Créateur nous avait pourvus de roues ? Franchir des obstacles, faire des sauts, monter un escalier, gravir une pente rocheuse, que de difficultés surgiraient ! Mais nos jambes articulées s’adaptent merveilleusement à toutes les situations. Savons-nous être reconnaissants pour elles ? La longueur de nos pas est en rapport avec notre taille. Ainsi chacun peut avancer à son rythme, sans battre des records ni faire du surplace.
N’en doit-il pas en être ainsi dans notre “marche spirituelle”, dans notre vie intérieure, pour aller de progrès en progrès ? Si la fatigue nous oblige à marquer une pause, saisissons l’occasion pour refaire nos forces tant physiques que morales. Prenons alors le temps d’évaluer le chemin parcouru et d’y jeter un regard reconnaissant. Nous pourrons envisager la suite avec un nouveau courage.
L’essentiel, en cas de chute, est de se relever, avec de l’aide si besoin est. Puisse Dieu toujours mettre sur notre chemin le « bon samaritain », ou nous utiliser nous-mêmes comme tel !
Et avant tout, que nos yeux se tournent vers Celui qui peut nous garder ou nous relever dans nos chutes !1
Charles Rick
1 Jude 24
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 12, versets 35 et 36.