La perte de la vie

Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perdait sa vie ?
Matthieu 16.26

Un fermier vint un jour payer ce qu’il devait à son propriétaire, un homme riche et très proche de ses sous. Il lui dit ensuite, lorsque la note fut réglée :
– Monseigneur, je vous donnerai une belle pièce de monnaie si vous me laissez descendre dans votre cave pour y voir votre argent.

La permission lui fut accordée. Le fermier put contempler les tas d’or et d’argent qui remplissaient le coffre énorme de l’avare.

Après les avoir vus, il lui dit :
– Maintenant, Monseigneur, je suis aussi riche que vous. Vous ne dépensez, jamais une pièce de cet argent. La seule chose que vous faites avec, consiste à le contempler, C’est aussi ce que je fais. Je suis donc aussi riche que vous.

Jésus a déclaré que, si un homme arrivait à posséder le monde entier au prix de sa vie, cela ne lui servirait à rien. Les richesses de cette terre ne sont que pour un temps. D’autres que moi l’ont déjà dit : « Personne n’a jamais vu un coffre-fort accroché à un corbillard ! »

Ne mettons pas notre confiance dans les biens terrestres qui ne sont que pour un temps. Si Dieu a permis que nous en possédions quelque peu, utilisons-les pour faire du bien autour de nous. Il y a tant de malheureux qui ont besoin d’être secourus.

Sachons, cependant, que ce ne sont pas les actes de générosité que nous aurons accomplis qui nous ouvriront les portes du ciel. On ne peut y être reçu que par la repentance et par la foi au Christ, notre Sauveur.

Lucien Clerc

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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 9, versets 18 à 26.

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