Voilà pourquoi vous n’êtes plus des étrangers ou des résidents temporaires, vous êtes concitoyens des membres du peuple de Dieu…
Éphésiens 2.19
Peu avant le début de la 2ème guerre mondiale, Benito Mussolini, le dictateur italien, émit un décret interdisant à ses compatriotes de se rendre aux États-Unis. Deux hommes se sentirent spécialement concernés par ce décret.
L’un d’eux était un banquier très considéré. Tout jeune, il avait émigré en Amérique et, par son zèle, il avait acquis fortune et renommée. Il y jouissait de la vie et de tous ses avantages, mais ne s’était jamais soucié d’acquérir la nationalité américaine.
Il venait juste de décider d’y retourner quand parut ce décret. Sans s’inquiéter, il se rendit au consulat américain et demanda à parler au consul, le priant de faire le nécessaire pour qu’il obtienne son visa.
– Il n’y a aucune chance pour vous !
– Comment ?
Le banquier supplia, argumenta, évoqua sa profession, ses richesses, son parfait accent américain, ses relations professionnelles et politiques… Rien n’y fit :
– Vous êtes Italien. Donc vous devez rester en Italie !
L’autre homme était un paysan qui n’avait vécu que peu d’années en Amérique. Au consulat, on vérifia ses papiers – qui étaient en règle :
– Vous pouvez rester ici. Le décret ne vous concerne pas, puisque vous êtes Américain.
Voulez-vous être admis dans la patrie céleste le jour où vous devrez quitter cette terre ? Vous devrez aussi prouver votre citoyenneté céleste – que Jésus veut vous donner en cadeau. L’avez-vous reçue ?
Alfred Kuen
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Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 2, versets 12 à 19.