Ainsi donc, tant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tout le monde…
Galates 6.10
Nous étions assis sous un magnifique manguier dans un village africain pour déguster un repas traditionnel. Tout à coup, les enfants ont commencé à crier, à gesticuler et à lancer des bâtons et des pierres.
La cause de toute cette excitation était un chien tout maigre qui faisait vraiment pitié à voir. Ses oreilles déchirées, son nez qui saignait, ses côtes saillantes : une image de négligence totale et de désespoir. L’odeur de la nourriture l’avait attiré vers nous, mais l’intervention des enfants l’a fait repartir en se traînant et en gémissant doucement.
J’ai demandé à mon hôte s’il connaissait le chien :
– Bien sûr que je le connais. Tout le monde le connaît.
– À qui appartient-il ?
– À tout le monde, c’est le chien du village.
– Si c’est le chien du village, pourquoi est-il en si mauvais état ?
– Comme il appartient à tout le monde, personne ne se sent responsable de lui, personne ne s’occupe de lui, personne ne fait rien pour lui.
Il est si facile de penser « on devrait faire quelque chose… ils devraient intervenir… ou nous… devrions agir », et puis de ne rien faire du tout.
Je dois accepter ma responsabilité et agir.
Silvano Perotti
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Lecture proposée : Psaume 41, versets 1 à 4.