L’Éternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider sur leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils puissent marcher jour et nuit.
Exode 13.21
J’aime les nuits d’été où nous allons gratter le sable breton pour pêcher ce petit poisson capricieux qu’est le lançon. Les meilleurs coins se trouvent éloignés du rivage, il faut cheminer entre les flaques d’eau et les rochers pour y accéder. Il faut aussi se hâter, car la mer remonte vite lors des grandes marées. Dès qu’un nuage vient masquer la lune, la nuit devient noire et on perd facilement le sens de l’orientation. Une lampe de poche éclaire suffisamment pour savoir où poser le pied, mais pas assez pour voir où est le rivage. Heureusement, il y a le phare ! Solide sur son rocher, le phare s’allume tous les soirs. Tapi dans l’obscurité, il jette son rayon de lumière dans la nuit pour diriger celui qui cherche son chemin.
Depuis la nuit des temps Dieu invite les hommes à se laisser guider par lui. Hier, dans le désert, par une colonne de feu, et aujourd’hui par son Fils Jésus-Christ. C’est Lui le phare universel qui mène à la vie éternelle. « Je suis la lumière du monde, dit-il. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »1
Alain Monclair
1 Jean 8.12
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Lecture proposée : Livre de l’Exode, chapitre 13, versets 17 à 22.