Des fleurs sur la pourriture

Ils sont plongés dans la corruption, comme aux jours de Guibéa.
Osée 9.9

En Alsace, les tourbières de la haute vallée de la Bruche abritent une flore remarquable. Les plantes s’enracinent dans la tourbe, qui n’est rien d’autre que la décomposition des sphaignes (mousses) mortes. Ainsi la tourbe n’est-elle, en quelque sorte, que de la pourriture.

L’être humain à l’état naturel peut présenter un bel aspect, il peut être “bon chic, bon genre”, selon une expression bien connue. Il peut affirmer n’avoir rien à se reprocher. Cependant il est “pourriture” à l’intérieur de lui-même malgré son apparence. “Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? ” affirme la Bible 1. Néanmoins, elle nous apporte une bonne nouvelle : le Fils de Dieu, Jésus, est devenu un homme. Il a offert en sacrifice une vie parfaite, sans péché, et il a triomphé de la mort. Il peut ainsi assainir ce qui a besoin de l’être dans notre personne.

La puissance de vie de Christ chasse ce qui est mort en celui qui place sa confiance en Lui. Elle le renouvelle sans cesse, jour après jour, afin qu’il porte du fruit à la gloire de Dieu.

Francis Praline

1 Jérémie 17.9

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Lecture proposée : Lettre aux Colossiens, chapitre 2, verset 10.

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