Je m’applique sans cesse, moi aussi, à garder une conscience irréprochable, tant devant Dieu que devant les hommes.
Actes des Apôtres 24.16
Le missionnaire en visite et un groupe de chrétiens, relativement jeunes dans leur foi, étaient en train de discuter sur le genre de vie qui plaît à Dieu et qui l’honore.
Chacun admettait que Dieu pouvait utiliser notre conscience pour nous aider à comprendre et à discerner le bien du mal. Le terme « conscience », un mot abstrait, était difficile à comprendre pour certains.
Après un moment de réflexion, la définition suivante fut proposée : « La conscience, c’est comme un triangle aux angles très pointus dans ton cœur. Chaque fois que tu fais quelque chose de mal, le triangle commence à tourner et les pointes te font mal. Plus le mal est grand, plus il tourne vite et plus il blesse ».
Après le choix de cette image, un membre du groupe ajouta :
– Je crois que tu as raison. D’après mon expérience, je peux dire que la première fois que je fais quelque chose de mal, le triangle bouge et les pointes me font terriblement souffrir. Si je continue à mal faire, le triangle continue à bouger, mais les pointes s’usent. Après un certain temps, elles ne blessent presque plus du tout. Et finalement je ne sens même plus la douleur.
Quelle est votre expérience ?
Prière : « Seigneur, je sais que je ne peux jamais te plaire pleinement par la qualité de ma vie, mais parce que le Christ m’a réconcilié avec toi. Aide-moi à t’aimer assez pour désirer te glorifier par mes pensées, mes paroles, mes attitudes et mes actions. »
Silvano Perotti
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 15, versets 15 à 20.