Toutes ces choses, c’est moi qui les ai faites et ainsi elles sont venues à l’existence, l’Éternel le déclare.
Ésaïe 66.2
Un jour, au cours d’une promenade, je vis scintiller quelque chose dans l’herbe. Je me penchai et trouvai une belle montre. Ellefonctionnait. Je comparai l’heure avec la mienne : elle coïncidait à la minute près. Je regardai tout autour de moi pour découvrir le buisson sur lequel elle était née, car je me disais qu’une mécanique si parfaite n’avait pas pu se développer par terre dans l’herbe.
Peut-être qu’à travers de nombreux siècles, elle avait évolué pour donner cette petite merveille que je tenais en main. Un jour, dans la nuit des temps, une petite roue née de l’océan primitif était venue rouler jusqu’à cet endroit à travers la forêt originelle. D’une autre direction était arrivée l’aiguille des heures, puis celle des minutes. Ensuite, de la boue bordant l’une des mares, est sorti le ressort qui s’est enroulé autour de l’axe de la roue. Le boîtier s’est constitué sur l’un des arbres voisins et a sauté dans l’herbe pour envelopper le mécanisme. Celui-ci s’était formé par hasard et par nécessité à travers de longs siècles, par des adjonctions de rubis et de roues supplémentaires et des soustractions d’éléments inutiles jusqu’à ce que l’ensemble se présente tel quel…
Celui qui croit une telle histoire est mûr pour l’asile, me direz-vous ! Et pourtant, combien de gens intelligents croient que l’homme, un organisme bien plus complexe qu’une montre, avec ses milliards de cellules et de fonctions, s’est formé par une évolution aveugle, sans « dessein intelligent » pour conduire le tout vers un but préprogrammé !
Alfred Kuen
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Lecture proposée : Psaume 33, versets 1 à 11.