L’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.
Ésaïe 53.6
Plus de 32 ans après les faits, le réalisateur de film Roman Polanski, sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour un délit sexuel, a été arrêté en Suisse où il était venu pour recevoir un prix pour l’ensemble de son œuvre. En fuite depuis 1978, la célébrité doit faire face à son passé, alors même que les faits sont prescrits et que sa victime a retiré sa plainte. Nombre de ses amis, indignés, ont signé une pétition pour sa libération. Mais à l’heure où j’écris ce texte, Roman Polanski est toujours en prison, en attente de son extradition vers les États-Unis.
Comme le réalisateur, bon nombre de personnes pensent que les fautes qu’elles ont commises sont trop anciennes pour les rattraper. Le temps a passé, les circonstances ont évolué : pourquoi donc remettre au jour de si vieilles histoires ? Il se peut que, aux yeux des hommes, nous ne soyons plus le coupable que la loi désigne comme tel. Mais la Justice, elle, ne change pas d’avis avec le temps.
Face à Dieu qui embrasse notre vie d’un regard, la prescription n’existe pas non plus. Seul son pardon a le pouvoir d’effacer nos fautes. Or celui-ci n’est possible que pour une seule raison : la mort de Jésus-Christ, l’Innocent, à la place de tous les coupables.
Ne fuyez pas Dieu : Il vous “rattrapera” toujours ! Venez au contraire maintenant tel que vous êtes à Lui ! C’est pour les injustes que le Juste a souffert !
Gilles Georgel
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 5, versets 6 à 9.