L’amour ? CDD ou CDI ?
(L’amour) ne cherche pas son propre intérêt […] en toute occasion il pardonne, il fait confiance, il espère, il persévère.
1 Corinthiens 13.5,7
Pour beaucoup de couples, l’amour doit être un coup de foudre permanent, une relation passionnelle intense. Si ce n’est plus le cas, si le « train-train » quotidien s’installe, si les contraintes de la vie s’imposent, si l’autre ne répond plus à l’idéal attendu, alors on n’hésite plus à interrompre la relation. L’éventualité de la rupture est déjà là en germe dans le contrat initial du couple… On se sépare de plus en plus facilement, avec de moins en moins de scrupules, même si des enfants sont nés. On prétexte même que cela vaut mieux aussi pour eux… Leur a-t-on demandé leur avis ? Notre époque se caractérise par cette quête insatiable de bonheur personnel et de liberté individuelle. L’amour est perçu comme un absolu qui doit tout nous apporter…
Cette conception de l’amour est à l’opposé de celle qui nous est présentée dans la Bible. Au sens biblique, aimer c’est avant tout vouloir le bonheur de l’autre. Cet amour –“agapé” en grec– est l’amour qui se donne à l’autre. Son modèle est l’amour que Dieu nous témoigne en Jésus-Christ, lui qui s’est donné pour nous sauver. L’amour-agapé n’est pas un coup de foudre éphémère, c’est une volonté renouvelée chaque jour de construire une relation harmonieuse avec l’autre. C’est une tâche à laquelle on s’attelle fidèlement, dans la confiance et la sécurité que crée la promesse échangée.
Bernard Grebille
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Lecture proposée : 1ère Lettre aux Corinthiens, chapitre 13, versets 4 à 13.
Ce texte peut être écouté ici :
Bernard,
merci de nous rappeler ces évidences. Il est difficile en ces temps troublés de distinguer le bon du mauvais dans une relation et de connaître les limites entre le compromis et la compromission ou à savoir ou commence son droit et son devoir l’arrète.
Dans une société en perte de repères, essayons de réfléchir d’abord à la définition du couple.
Aujourd’hui la passion prime sur la raison.
Avant de condamner cette inclination reconnaissons franchement la dimension sexuelle du couple. Certes elle n’est pas forcément primordiale, mais elle existe.
Le sexe a une fonction récréatrice primordiale. Il prmet de sublimer les pulsion de vie et de mort. L’action sexuelle a ainsi la fois une fonction reproductrice et recréatrice: on s’aime pour transmettre ses gènes, la vie et d’une certaine manière pour ne pas mourir.
Ainsi la passion, l’amour physique occupe une place importante dans un couple. La complicité physique est ondamentale pour un couple jeune qui cherche à rester stable.
JE continuerais ma réflexion demain. passez de temps pour répondre tout de suite j’aborderais le problème des rencontres chrétiennes:
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