« Moi, je… »

Vous vous glorifiez dans votre présomption. Toute gloriole de ce genre est mauvaise.
Jacques 4.16

Dans sa fable « Le coche et la mouche », La Fontaine dénonce l’aspect ridicule et repoussant de la vantardise :

Alors que six forts chevaux « suaient et soufflaient » pour faire avancer un coche, dans « un chemin montant et malaisé », une minuscule mouche prétendait faire avancer l’attelage en piquant tour à tour chacun des chevaux. Après d’ultimes efforts, le char arrive au haut de la côte, et sans tarder, la mouche se vante d’y avoir efficacement contribué : « Ça, Messieurs les chevaux, payez-moi de ma peine ».

À l’image de cette mouche, que de gens font les fanfarons, se vantent de leurs exploits, étalent leurs capacités, gonflés par l’orgueil, pour éblouir autrui.

Le géant Goliath vantant sa force extraordinaire1, le roi Néboudkadnetsar prétendant être plus puissant que Dieu2, tous deux ont été publiquement repris pour leurs paroles prétentieuses.

En étalant ses exploits ou ses projets présomptueux, l’homme démontre quel orgueil réside dans son cœur. L’apôtre Paul nous met en garde : Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu comme si tu ne l’avais pas reçu ?3 L’homme oublie trop vite qu’il ne vit que par grâce. Se vanter, c’est exalter sa propre personne, se mettre à la place de Dieu à qui doit revenir toute gloire. Car : tout don excellent et tout cadeau parfait viennent d’En-Haut du Père des Lumières.4

Charles Rick

1 1 Samuel 17.4     2 Daniel 4     3 1 Corinthiens 4.7     4 Jacques 1.17

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Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 8, versets 9 à 11.

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