Est-il permis de faire du bien ?

Alors Jésus dit à l’homme : « Étends ta main. » Il l’étendit, et elle redevint saine comme l’autre. Matthieu 12.13

À l’époque de Jésus, les chefs religieux avaient établi une société où la loi s’intéressait à tout et codifiait les plus petits détails de la viequotidienne. Ils oubliaient que les Dix Commandements avaient été donnés par Dieu à un peuple libéré de l’esclavage, pour le maintenir libre. Le sabbat est l’exemple typique où l’application à la lettre de la loi en avait tué l’esprit.

Ainsi, un jour de sabbat, ces mêmes chefs ont essayé de piéger Jésus dans une synagogue. Un homme, dont une main était paralysée, s’y trouvait en présence de Jésus. Alors ils lui ont demandé, à lui dont la mission était de sauver et de guérir, s’il était permis de faire une guérison le jour du sabbat.

Quelques heures auparavant, ils avaient déjà accusé les disciples de Jésus, et donc Jésus leur maître, d’avoir cueilli des épis, occupation interdite par eux un jour de sabbat.

Jésus leur révèle alors le vrai sens du sabbat. « Est-il permis le jour du sabbat de faire du bien ? », demande-t-il. Les chefs religieux ne répondent pas. Jésus est attristé de l’endurcissement de leur cœur. Il explique que le sabbat a été fait pour l’homme et non pas l’homme pour le sabbat1. La miséricorde a la priorité sur une application rigide de la loi.

Aujourd’hui encore, Jésus ne nous appelle pas à accomplir des rites religieux paralysants, mais il nous invite à une relation personnelle avec lui.

Il veut nous guérir, nous sauver.

François-Jean Martin

1 Marc 2.27 ; 3.5

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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 2, verset 23 à 28 et chapitre 3, versets 1 à 6.

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