La cicatrice

C’est pour lui seul qu’il éprouve de la douleur en son corps, c’est pour lui seul qu’il ressent de la tristesse en son âme.
Job 14.22

Me voilà de retour de la clinique, après une petite intervention chirurgicale. La douleur se fait vive. Le moindre effort est source de plainte. Pourtant, la déchirure musculaire était relativement petite et le remède semble plus douloureux que le mal. Mais ce n’est que pour un temps : la douleur ira en diminuant et disparaîtra après quelques semaines.

Cette douleur m’amène à penser à une autre douleur bien plus vive qui nous a été décrite : Jésus crucifié avait les mains et les pieds percés ; le poids de son corps pesait dessus. Après la résurrection, ce furent ces preuves, les marques des clous, que Jésus donna à Thomas incrédule qui disait : « Je ne crois que ce que je vois… »

Quand nous sommes confrontés à la douleur, nous nous interrogeons sur la bonté de Dieu : ne nous oublierait-il pas ?

Si Dieu permet que nous ayons des moments difficiles, jamais il ne nous veut de mal. Dans l’épreuve, nous nous approchons de lui. Nous l’appelons du sein de notre souffrance et nous le découvrons dans sa grandeur qui veut nous donner sa paix.

Quel privilège de pouvoir comprendre que Jésus a accepté de souffrir et de mourir pour que nous soyons libérés de nos péchés et pour que nous puissions avoir la certitude de la vie éternelle ! Quel bonheur de savoir que, plus tard, près de Dieu, la douleur même sera abolie !

Bernard Doise

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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 35, versets 3 à 10.

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