Par elle (la foi), quoique mort, il parle encore…
Hébreux 11.4
Ce jour-là, pour Jean-Marie R., était un jour comme les autres. Tout au plus sentit-il en se levant une douleur inhabituelle au cou. « Sans doute un torticolis, se dit-il. Je vais consulter le médecin. » Il s’y rendit à pied, la neige empêchant de sortir la voiture du garage. Dans la salle d’attente, Jean-Marie s’effondra brutalement sous les yeux des autres patients. On tenta en vain de le réanimer. Jean-Marie était parti.
Près de 30 ans plus tôt, j’avais rencontré Jean-Marie pour la première fois. En recherche spirituelle, il était ouvert aux choses occultes. Rapidement, il comprit que l’Évangile n’était pas compatible avec elles. Dans une décision ferme, il brûla sa collection de livres ésotériques et se tourna vers Jésus-Christ pour son salut. Il grandit dans la foi et se mit à enseigner la Parole de Dieu dans son église. Ayant eu des ennuis de santé à plusieurs reprises, il se savait sursitaire de la vie.
Sur l’avis de décès, son épouse écrivit ce mot de sa part : « Ne me cherchez pas, non, je ne promène pas mon chien, non, je ne suis pas dans le jardin. Je suis parti retrouver mon Seigneur, mon sauveur. Au revoir à tous ceux qui m’ont connu. »
Notre départ peut être très brutal comme fut le sien. Avez-vous l’assurance de Jean-Marie ?
Gilles Georgel
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Lecture proposée : 2ème lettre de Pierre, chapitre 3, versets 14 à 18.