Le prix de la victoire

Je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié.
1 Corinthiens 2.2

Au centre de l’Histoire, une croix a été dressée. Là se rencontrent le temps et l’éternité, le Créateur et la créature. Ce qui précède y conduisait ; ce qui suit en découle.
À la croix, Dieu prouve son amour envers nous. Alors que nous étions encore des pécheurs, le Christ est mort pour nous. Il fallait à Dieu un amour sans limites pour se faire homme, qui plus est, mourir de la manière la plus déshonorante que ses propres créatures aient inventée ! Mais ce mourant, pour quiconque accepte de s’y identifier, est le moyen de régler notre dette – en lui – et d’être désormais déclarés justes.
La croix est la main de réconciliation que Dieu lui-même, en Jésus, tend à sa créature révoltée. Prêcher un Dieu cloué en croix par ses créatures peut sembler une folie. Mais, étrangement, c’est la démonstration de la puissance et de la sagesse divines !
Dans sa lettre aux Corinthiens, l’apôtre Paul ne voulait savoir autre chose que cela. Il allait pourtant y consacrer le plus long chapitre à la résurrection. Car c’est elle qui garantit l’efficacité de la crucifixion. Celle-ci n’était pas seulement l’ultime offrande pour le péché – ce qui assure le pardon –, mais encore la preuve suprême de la victoire du Christ sur la mort : la tête du serpent écrasée1. Certes, la bête a survécu et demeure redoutable. Mais pour un temps seulement. Depuis la croix, par la foi, nous contemplons déjà la victoire définitive de Dieu sur le mal.

Richard Doulière

1 Genèse 3.15

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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 5, versets 5 à 10.

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