Sa voix retentissait comme celle des grandes eaux.
Apocalypse 1.15
Pour attirer une nouvelle population au centre de Londres après la Seconde Guerre mondiale, la ville décida d’innover en matière d’urbanisme. C’est ainsi que naquit l’idée d’avoir des bassins et des jets d’eaux pour étouffer les bruits de la circulation dans le quartier du Barbican. Le principe est encore efficace aujourd’hui, et, comme j’ai pu le constater, le bruissement de l’eau est plus agréable à entendre que la circulation automobile.
À la ville ou à la campagne, nous vivons tous dans un monde dont les bruits et les mots viennent agresser notre être intérieur. Nous ne pouvons pas toujours réduire à néant ces bruits parasites, mais nous pouvons nous mettre à l’écoute d’une autre voix. C’est ce que fit l’apôtre Jean sur l’île de Patmos où il était prisonnier. À l’écoute de cette voix retentissante Jean se retourna et découvrit Celui qui lui parlait : Jésus glorifié. Impressionné, il tomba à ses pieds comme mort, et c’est alors que Jésus lui dit : N’aie pas peur. Moi je suis le premier et le dernier, le Vivant.1
Ne laissez pas les voix de ce monde vous emprisonner. Mettez-vous à l’écoute de la Parole de Dieu, source divine, pour chasser la peur et l’influence du monde.
Alain Monclair
1 Apocalypse 1.17
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Lecture proposée : Livre de l’Apocalypse, chapitre 1, versets 12 à 18.