Souffrir

(Éternel), Tu regardes cependant, car tu vois la peine et la souffrance, pour prendre en main leur cause. C’est à toi que s’abandonne le malheureux, c’est toi qui viens en aide à l’orphelin.
Psaume 10.14

Cloué sur un lit d’hôpital, l’homme pense ; il ne peut faire que cela, paralysé par une commotion cérébrale. Il souffre, espérant que les médecins pourront le soulager. Et demain ?… Puis il entend des gémissements : d’autres souffrent, plus que lui.
Une pensée soudain s’impose à son esprit : « Le Fils de Dieu a souffert pour moi, il a payé à ma place, pour mes péchés. » Il le savait, les évangiles l’expliquent ; pourtant aujourd’hui il réalise ce qu’a pu être cette souffrance.
La souffrance physique, parce qu’on lui a cloué les poignets et les pieds sur une croix, puis, parce que sur la croix dressée, le poids du corps a déchiré ses chairs. Ce corps du fils de charpentier si affaibli qu’il n’avait pu porter seul la croix. Douleur atroce qui a dû lui arracher des gémissements, peut-être même des hurlements.
Mais la douleur plus profonde encore de celui qui est seul, abandonné, et qui porte sur ses épaules le péché de l’humanité. Angoisse suprême, quand il s’est écrié : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Le Fils de Dieu a souffert dans son âme et dans sa chair pour accomplir volontairement la volonté de Dieu, son Père, et pour nous sauver. Il a payé de sa vie, de son sang pour que des hommes et des femmes puissent être pardonnés.
Quelle merveilleuse révélation aujourd’hui ! Seigneur Jésus, Merci !

Bernard Doise

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Lecture proposée : 1ère lettre de Pierre, chapitre 1, versets 21 à 25.

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