Malheur à vous qui nommez le mal bien et le bien mal, vous qui changez la lumière en ténèbres, les ténèbres en lumière, vous qui changez l’amertume en douceur et la douceur en amertume.
Ésaïe 5.20
« Il y a eu un changement dans ce pays. La violence est devenue naturelle. On a franchi un cap invisible. Des générations entières de jeunes sont en train de perdre pied. Personne ne leur enseigne plus ce qui est bien ou mal. Il n’y a plus de bien ou de mal. Chacun revendique son propre droit… »1 Ainsi s’exprime le policier Martinsson en s’adressant au célèbre commissaire Wallander.
Ce constat établi en Suède pourrait tout aussi bien être fait dans la plupart des autres pays européens largement déchristianisés. Que reste-t-il des principes moraux judéo-chrétiens sur lesquels reposait notre conception du bien et du mal et donc de la justice ?!
Quand délibérément on tourne le dos à Dieu et à ses commandements, quand on lui refuse toute autorité, tout droit de regard sur nos vies, quand on revendique une totale liberté de choix, alors la notion de bien et de mal devient toute relative et bien subjective…
Déjà l’ancien récit de la Genèse nous présente Adam et Ève animés du désir de devenir comme Dieu pour décider ce qui est bien et mal. La conséquence de cette volonté d’indépendance est dramatique. Et l’avertissement lancé par la bouche d’Ésaïe se vérifie hélas chaque jour autour de nous…
Soyons de ceux qui prennent comme repères ce que Dieu nous dit dans sa Parole !
Bernard Grebille
1 « Les morts de la Saint-Jean » de Henning Mankell
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 5, versets 8 à 24.