Un signe miraculeux

Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens dirent : Maître (Jésus), nous voudrions voir un signe de ta part ?
Matthieu 12.38

Ce jour plusieurs personnes, notamment des religieux, se sont rassemblées autour de Jésus pour lui demander un signe. Ils avaient déjà vu des miracles, des gens guéris par Jésus, mais là ils lui demandent un signe venant du ciel… du spectacle !
Or le prophète Ésaïe avait ainsi prophétisé : le Seigneur lui-même vous donnera un signe. Voici, la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel1.
Jésus est donc lui-même le signe venant du Ciel, venant de Dieu. Un signe pour toute l’humanité. Le signe le plus fort, le plus probant de l’amour de Dieu et de sa volonté de nous sauver. En demandant un signe à Jésus, les Juifs demandaient un signe… au signe.
Jésus leur répond – de façon assez énigmatique pour eux – qu’il ne leur sera donné d’autre signe que celui du prophète Jonas. Il met en parallèle son futur séjour dans la tombe et sa résurrection avec les trois jours passés par Jonas dans le ventre du gros poisson. La venue, la mort et la résurrection de Jésus-Christ sont les signes forts donnés par Dieu.
Nous aussi, nous avons tendance à désirer des signes : un signe de l’existence de Dieu, des signes pour les choix cruciaux, un signe pour connaître la volonté de Dieu… Mais la foi ne demande pas d’autre signe que ceux que Dieu a déjà donnés de sa bienveillance et manifestés en Jésus, pour se confier en lui.
La venue de Jésus, et son œuvre de salut, ne nous suffiraient-elles pas ?

Francis Rivère

1 Ésaïe 7.14

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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 12, versets 38 à 40.

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