Notre liberté

Mon fils, donne-moi ton cœur.
Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur.

Proverbes 23.26 ; Marc 12.30

Dieu est souverain. Rien ne peut le contraindre ni le surprendre. Sans cela, il ne serait pas Dieu ! Tout en lui est gratuité, grâce. Rien non plus n’arrive qu’il ne l’ait permis.
Mais, étrangement, toutes ses créatures jouissent d’un certain degré de liberté. Aucune ne peut être comparée à un robot, même si l’autonomie de beaucoup est programmée de manière à demeurer à l’intérieur d’un cadre limité. Cela est vrai surtout de nous, humains, quoique dans une faible mesure. Nous avons même le redoutable pouvoir de nous opposer au Créateur, voire de le haïr, de le combattre. Voilà pourquoi Adam et Ève purent mettre en échec le projet que Dieu avait formé pour eux et nous.
La souveraineté de Dieu en est-elle entamée ? Non, car c’est souverainement que Dieu a décidé de créer l’homme libre. Il ne voulait pas des automates, comme un enfant se fabriquerait des soldats de bois pour s’amuser à les faire évoluer dans une guerre fictive. Il voulait des êtres à aimer et capables d’aimer en retour, librement – il ne saurait y avoir d’amour vrai forcé ou programmé !
Dieu a-t-il donc pris des risques ? Rien ne peut le surprendre, disions-nous ! Il a simplement accepté toutes les conséquences de son choix, les connaissant depuis toujours. Mais, nous le savons, elles allaient signifier, pour Lui, la nécessité de se donner tout entier pour sa créature.
Dieu, l’aimerez-vous librement en retour ?

Richard Doulière

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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 12, versets 28 à 34.

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