Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.
Apocalypse 21.4
L’apôtre Pierre résuma ainsi l’attente de ce temps où la mort ne sera plus : Nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera1.
Presque trop prosaïque ! Mais Jean lui-même qui a vu cela en vision ne donne guère de détails. Comment le pourrait-il quand il s’agit de choses qui n’appartiennent pas à ce monde ?
Il ne peut dire que ce qui ne sera plus. Pour ce qui sera, ne doit-il pas suffire de savoir que Dieu et Jésus y habiteront ?
Nous souffrons si souvent de voir l’injustice régner en notre monde ; nous savons combien les hommes sont incapables d’établir une justice véritable… Comment ne pas languir après ce rétablissement de la création primitive, telle qu’elle est sortie des mains du Créateur ?
Déjà le patriarche Abraham, au-delà du pays promis vers lequel il cheminait, cherchait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur […] une patrie céleste2.
En cela Abraham est un modèle qui nous invite à nous détacher d’un monde condamné et de ses biens périssables, pour garder les yeux fixés sur les promesses de ce qui ne passe pas.
Faisons donc comme lui !
Richard Doulière
1 2 Pierre 3.13 2 Hébreux 11.10,16
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Lecture proposée : Livre de l’Apocalypse, chapitre 22, versets 1 à 5.