Le vieil homme et la mer

Vanité des vanités, tout est dérisoire.
Ecclésiaste 1.2

L’autre soir, j’ai vu le film « Le vieil homme et la mer » pour la première fois. Pour un film produit en 1958, j’en ai mis du temps, me direz-vous. Mais là n’est pas la question.
C’est l’histoire du vieux Santiago, un pêcheur cubain. Après 84 jours de pêche infructueuse, il accroche un énorme espadon qui le tire vers le large pendant trois jours et deux nuits. Enfin, il en est victorieux et entame le retour au port, le poisson attaché à son bateau. Mais sa prise attire les requins, et une lutte âpre s’ensuit entre le vieux et les requins. Finalement, éreinté, il rentre au port avec l’arête et la tête de l’énorme espadon, maigre consolation pour tant de combats.
Quelle parabole de la vie ! Voici l’homme qui se fait une place sous le soleil. Il se découvre une mission et part à la pêche. Mais quand tout est dit et que le rideau se baisse sur sa vie, il ne ramène que l’arête. Tout est perdu. Éreinté, déçu, désillusionné il s’en va à la mort.
Nous sommes tous, quelque part, dans cette aventure. Les uns sont encore au port avec leurs rêves. Certains ont peut-être accroché leur espadon et voient leurs rêves devenir réalité. D’autres encore sont en plein combat contre les requins de la vie. Et les derniers sont de retour au port… et ne rêvent plus.
Christ nous délivre des rêves de gloire. Il nous sauve du péché, de nous-mêmes et d’une existence futile. Il fait de ceux qui l’aiment ses serviteurs et leur donne la vie éternelle. Aucun requin ne peut leur enlever cela.

Egbert Egberts

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Lecture proposée : Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 1, versets 1 à 11.

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