Le malheur atteint souvent le juste, mais l’Éternel l’en délivre toujours.
Psaume 34.20
Quand j’ai pris mes leçons de conduite automobile, je me suis parfois trouvé dans des situations difficiles. Je me souviens du jour où je me suis trouvé face à un mur. J’ai demandé à mon moniteur : « Que fait-on maintenant ? Pourquoi m’avez-vous laissé aller jusque-là ? Ne pouviez-vous pas rectifier ma trajectoire ou m’avertir que j’allais au-devant d‘un problème insoluble dans l’état de mes connaissances ? » Sa réponse a été simple : « Lorsque j’arrête un élève trop tôt, beaucoup me disent : Je sais, j’allais m’en sortir tout seul ! »
Pourquoi, dans certaines situations, ne pas avouer que la résolution des difficultés dépasse nos compétences ? Nous disons plutôt : « Pourquoi Dieu permet-il ? Pourquoi Dieu n’intervient-il pas avant que les choses n’aillent trop loin à nos yeux ? » Que mettons-nous en doute de sa part sans oser le dire ouvertement quand nous prions : « Seigneur, tu m’as gardé dans cet accident et je t’en remercie, mais pourquoi l’as-tu permis ? Pourquoi ne m’as-tu pas permis de l’éviter ? »
La question que nous devrions poser est : « Seigneur, que désires-tu m’apprendre au travers de ce problème, de cet accident, de cette maladie ? Est-ce que tu désires m’éprouver ? Dois-je apprendre la patience ? » Et puis lui dire : « Ouvre mes yeux et accomplis ton œuvre dans mon cœur. »
Jack Mouyon
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Lecture proposée : Psaume 34, versets 12 à 19.