Le poids de la méfiance

Nathanaël lui dit : Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon ? Philippe lui répondit : Viens, et vois.
Jean 1.46-47

Était-ce l’opinion publique1 qui rendait Nathanaël suspicieux, ou bien avait-il déjà été berné par des Galiléens ? Nous l’ignorons, mais nous pouvons le comprendre. Tant de fois des affirmations fallacieuses, des publicités mensongères cherchent à nous séduire, à nous égarer ou à s’en prendre à notre porte-monnaie.
Pour quels résultats ? La peur d’être piégés encore, mais aussi le repli sur soi et un isolement réel et dommageable. La défiance s’installe ; certains désespèrent même du genre humain…
Philippe invite son ami : – Viens et vois !  C’est la meilleure des choses à faire ! Comment savoir si ce n’est pas un leurre ? En allant se rendre compte par lui-même. Dieu nous invite à le connaître. Lui est venu vers nous en Jésus-Christ. À chacun de nous de nous approcher de lui.
Laissez les préjugés, les on-dit péremptoires pour le découvrir par vous-même.
Nathanaël, prudent, croyait-il s’être bien caché sous un figuier, à l’écart de toute autre personne ? Mais Jésus l’y a aperçu, bien plus il a sondé son cœur : Voilà un israélite sans fraude. Quelle surprise et quel bonheur ! Une relation vraie et sans fard est possible avec le Fils de Dieu : c’est le début d’une vie nouvelle !
Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon !2

Albert Lentz

1 Jean 7.41,52     2 Psaume 34.8

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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 1, versets 43 à 51.

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