L’homme, si fragile

Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il donne sa grâce aux humbles.
Jacques 4.6

Il est étonnant de constater ce dont les hommes sont capables. Notre extraordinaire civilisation occidentale envahit graduellement le monde entier. Elle touche à tous les domaines de l’existence : communication, constructions en tous genres, médecine, découvertes de l’univers, etc. Et les médias de révéler toujours de nouveaux exploits.
Les humanistes de la Renaissance étaient des grands lettrés. Leurs philosophies ont changé le monde d’alors. L’humaniste d’aujourd’hui est souvent un grand intellectuel aussi, mais il « prend pour fin la personne humaine et son épanouissement.»1 Il voit l’homme comme le maître de tout. D’où il résulte un immense orgueil.
Pour la Bible, le mal ne vient pas nécessairement du génie de l’homme, car Dieu l’a appelé à gérer la planète. Son problème est son immense orgueil et sa non-reconnaissance du gérant suprême, le Créateur. La fragilité de nos sociétés devrait pourtant inciter l’humaniste à plus d’humilité. En 2010, un article de « La Vie » évoquait la fragilité de nos sociétés. Un volcan qui jaillit, un forage de pétrole offshore qui devient incontrôlable, et même une tempête de neige, peuvent tout chambouler. Comment intervenir pour éviter la catastrophe ?…
L’homme n’est pas le maître qu’il croit être.
Aussi, Dieu résiste aux orgueilleux, mais il accorde sa grâce à ceux qui font preuve d’humilité.

Pierre Wheeler

1 Le Petit Robert

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Lecture proposée : Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 2, versets 1 à 11.

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