La fin d'un sermon

Pourquoi donc ma souffrance est-elle permanente, et ma plaie douloureuse, rebelle aux soins ?
Jérémie 15.18

Pendant le sermon à l’église un homme se lève dans l’assistance et s’écrie : « Vous ne savez pas ce que c’est de souffrir, vous ne pouvez pas en parler ! Vous devriez parler de la joie et de la paix : c’est à cela que les hommes aspirent.» Sur ce, il sort de l’église laissant l’assistance médusée.
Le pasteur, lui, s’est tu et s’est mis à prier silencieusement : quels mots aurait-il fallu trouver pour apaiser ce cœur rempli de profonde amertume ?
Les êtres humains ne sont pas toujours conscients de la misère dans laquelle ils vivent. La vie les emmène dans un tourbillon vertigineux et ne leur laisse pas de temps pour réfléchir et pour apprécier leur situation. Jusqu’au moment où ils se sentent « au bout du rouleau ». Leur parler alors de la souffrance, c’est retourner le couteau dans la plaie ! Mais ne pas en parler, c’est refuser de voir la vérité en face.
Il est des souffrances surtout dont il faut parler. Celles qui sont les conséquences du péché – notre triste réalité. Et parler aussi du remède que Dieu propose.
Pour me libérer du péché, Jésus a accompli la volonté de Dieu, son Père. Il a accepté de subir la condamnation qui m’était destinée. La souffrance, Jésus l’a connue. Il a souffert à ma place – que je ne l’oublie jamais ! – Par son sacrifice sur la croix, je sais que je suis justifié devant le juge suprême.
Ce n’est pas que je ne connaîtrais plus de difficultés. Mais au sein de l’épreuve, Jésus m’accompagne, me fortifie, me console et me donne de l’espérance.

Bernard Doise

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Lecture proposée : Psaume 40.

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