Mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie.
Luc 15.23
La parabole dont est extrait ce verset est généralement intitulée « Parabole de l’enfant prodigue ». Elle pourrait tout aussi bien être appelée « Parabole du père » ou « Parabole du fils aîné ».
L’attitude du fils cadet avait été profondément choquante, peu respectueuse des siens. Elle n’était certainement pas le signe d’un grand amour, ni pour le père, ni pour le frère. Le père avait dû éprouver une grande tristesse face à la demande du fils de toucher sa part d’héritage. Mais il y avait répondu favorablement.
Le cadet ayant obtenu ce qu’il désirait, le voilà parti pour un pays éloigné, désireux de mettre de la distance entre lui et sa famille. Il est considéré comme « perdu » par son frère. Mais dans le cœur du père, il demeure un fils. Peut-on renier un fils même s’il suit une mauvaise voie ? C’est cette attitude qui rendra possible le retour de ce garçon dans la maison du père. S’il avait été renié par son père, il n’aurait pas pu revenir, même pas pour être un de ses salariés.
L’homme a tourné le dos à Dieu, il a quitté la maison du Père pour « vivre sa vie ». Dieu n’a pas pour autant cessé de l’aimer. À tout instant, nous pouvons revenir à lui, car il y a de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent.
Jack Mouyon
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Lecture proposée : Psaume 32, versets 1 à 5.