La foi qui sauve

Quant à nous, nous ne sommes pas de ceux qui retournent en arrière pour aller se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour être sauvés.
Hébreux 10.39

Le chapitre 11 de la lettre aux Hébreux, est-ce la liste des héros de la foi ? Ou le rappel de ce qu’est la foi qui sauve ? Ces hommes admirables sont-ils exceptionnels, ou des gens ordinaires à la foi ordinaire ? Pour répondre à ces questions, considérez les quatre caractéristiques suivantes de leur foi :
La foi est toujours une réponse à l’appel de Dieu. Elle n’est pas notre initiative, mais notre réaction à l’initiative de Dieu. D’Abel à Moïse, tous ont ressenti cet appel et ils ont répondu avec “un cœur réchauffé”, contraste saisissant avec le cœur froid d’un Caïn.
La foi s’exprime toujours dans l’obéissance. Imaginez un instant qu’Abraham ne soit pas parti… (et nous pourrions tous lui trouver des excuses très valables !). Cela aurait-il fait une différence ? Évidemment ! Mais obéir n’a jamais été facile : devenir étranger, voyageur… qui peut envisager cela avec indifférence ? Obéir fait partie du B, A, BA de la foi. Sans cela, la foi avorte.
La foi exige toujours l’oubli de soi. Elle est une perte avant d’être un gain : Moïse a tourné le dos aux richesses d’Égypte et accepté lucidement de partager le mépris du Messie. La foi dit : « Le monde ne tourne pas autour de moi. »
La foi est toujours une imitation de Jésus. Il a vécu ainsi, et aucun vrai croyant ne pourra marcher dans un autre chemin.
Faire l’économie de ces choses équivaut à retourner en arrière pour se perdre.

Egbert Egberts

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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 12, versets 1 à 3.

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