Compassion

Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé…
Luc 15.23

Le père de ce récit illustre tout l’amour de Dieu pour chacun de nous, ses créatures.
Nous sommes également loin de la “maison paternelle”, vivant selon les desseins de notre cœur. Mais nous avons rapidement épuisé les joies de ce monde pour nous retrouver dans la disette.
La bonne nouvelle, c’est que Dieu n’a cessé de nous aimer et que si nous revenons à lui, lui confessant humblement et sincèrement nos fautes, il nous accueillera les bras ouverts et nous revêtira de la plus belle robe.
À aucun moment, le père de la parabole1 ne semble excuser l’attitude et les débordements de ce fils. Il a très probablement éprouvé une peine immense lorsqu’il est parti. Pouvait-il le retenir de force ? De même, Dieu ne force personne à l’aimer et à vivre dans sa présence. Il a créé l’homme libre de ses choix.
Le père laissa partir son fils à regret, mais, dès la minute qui suivit, il attendit son retour. Il scrutait ce chemin par lequel il était parti et par lequel il espérait le voir revenir. Enfin, alors que le fils était encore loin, il le reconnut, courut à sa rencontre, ému de compassion, se jeta à son cou. Depuis combien de temps était-il parti ? Qu’importe : il est là ! En toute logique, ce père pense que tout le monde va se réjouir avec lui de ce retour de la mort à la vie.
Je rends grâce à Dieu pour ce grand amour dont il m’a aimé et qui m’a donné un jour l’occasion de revenir à lui tout simplement.

Jack Mouyon

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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 15, versets 11 à 24.

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