C’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ et que nous nous aimions les uns les autres.
1 Jean 3.23
La foi et l’amour mutuel sont inséparables. Ils forment ensemble LE commandement. Nous aimer mutuellement est aussi peu facultatif que de mettre sa foi en la personne de Jésus-Christ.
L’abbé Pierre l’exprimait ainsi : « L’homme n’est pas libre d’aimer ou de ne pas aimer. L’homme est libre pour aimer. »
Mais nous sommes esclaves de notre héritage millénaire. De nos premiers parents, nous avons hérité une propension à l’égoïsme qui nous interdit d’aimer véritablement. Nous ne sommes pas non plus libres, c’est-à-dire capables, de ne pas aimer ce que nous devrions haïr.
Pour aimer comme Dieu le demande, pour haïr ce que lui-même déteste, nous avons besoin d’être arrachés à notre héritage, à nous-mêmes, à nos habitudes, au péché.
Dieu le fait lorsque nous nous abandonnons à Lui. Il le fait pour nous rendre libres d’aimer. Car la libération qu’il nous a acquise par la mort de Jésus à la croix est étroitement liée à cet objectif. Pour celui qui se donne à Dieu, aimer devient son nouvel héritage, sa nouvelle nature.
Heureusement, cette transformation, Dieu l’accomplit dans nos vies – si seulement nous le voulons autant qu’Il le veut.
Richard Doulière
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 13, versets 33 à 35.