Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive.
Jean 7.37
Sur l’océan, la tempête ballottait un navire désemparé, depuis des semaines. Plus d’eau à boire pour l’équipage mourant de soif. Soudain une voile paraît. On fait des signaux. Le bâtiment s’approche.
– Envoyez-nous de l’eau ! crie le capitaine du navire en détresse.
– De l’eau ? répond l’autre. Placez les baquets et puisez vous-mêmes ! Vous êtes à l’embouchure de l’Amazone. Vous avez des kilomètres d’eau douce autour de vous. Vous en avez des centaines de mètres sous votre quille !
Les baquets descendent, l’eau monte, limpide, fraîche, abondante. La soif est apaisée ; la vie renaît.
Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive ! dit Jésus. À celui qui a soif, je donnerai de la source de l’eau de la vie.
Que tous les assoiffés qui souffrent d’une soif inextinguible viennent à Jésus pour être pleinement désaltérés. Lui seul est capable d’étancher leur soif.
Vous qui avez soif de paix, de justice, de pardon, d’amour, de bonheur, venez boire à longs traits à la source de la grâce.
Dieu est non seulement le Dieu dont les bras versent l’abondance1. Il est le Dieu de la surabondance2.
Lucien Clerc
1 Psaume 65.10 2 Romains 5.20
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 7, versets 37 à 39.