Éternel ! Dis-moi quel est le terme de ma vie… que je sache combien je suis fragile.
Psaume 39.5
Des noms comme Otis Reding, Jimi Hendrix, Marvin Gaye, Jim Morrison, John Lennon… nous rappellent la fin tragique de musiciens adulés par les jeunes. Leur destin fut brusquement tranché en pleine maturité. S’ils avaient connu la date de leur mort coïncidant avec la rencontre de leur Créateur, auraient-ils vécu dans l’insouciance de leur éternité ?
Je suis interpellé par le départ prématuré de jeunes bourrés de talents. Cela me pousse à réfléchir à la fragilité de ma vie. Lorsque l’IRM a révélé ma tumeur au cerveau comprimant plusieurs nerfs faciaux, j’ai réalisé que la Moissonneuse sinistre n’était peut-être pas très loin. Alors on pèse ses décisions, abandonnant la légèreté de certaines et désirant utiliser ses journées avec plus de réflexions salutaires. Savoir que nous allons rendre compte de l’utilisation de notre temps nous rend responsable devant Celui qui nous l’a donné.
La brièveté de nos vies nous pousse à vivre nos journées plus intensément, mais surtout en essayant de ne plus gaspiller le temps précieux qui nous est donné. Gilbert Cesbron dans un de ses ouvrages nous invite « à mettre enceinte chaque seconde qui passe ». L’amour étant fécond, remplissons nos journées de celui-ci.
Dieu étant Amour, c’est de Sa présence dont j’ai besoin.
Gérard Peilhon
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Lecture proposée : Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 12, versets 1 à 10.