Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut ?
Hébreux 2.3
Près de la côte rocheuse d’Écosse vit une veuve de marin ; elle se débrouille tant bien que mal pour élever ses trois enfants. Ceux-ci réalisent cette situation difficile. Comment aider leur mère à trouver des ressources ? Christopher, l’aîné, 12 ans, connaît bien la côte, les découpures des rochers. Souvent il observe les oiseaux nichés dans les anfractuosités de la falaise, les nids où ils pondent leurs œufs fort recherchés. Aussi se décide-t-il à en ramasser.
Il plante un pieu dans une fente de rocher au haut de la falaise, y attache sa corde à nœuds et se laisse glisser jusqu’à un rebord, non loin des nids. Après bien des contorsions, il arrive à ramasser des œufs, quand – horreur ! – le bout de la corde lui échappe et oscille librement devant lui :
– Vite ! C’est maintenant, tout de suite, qu’il me reste une chance de m’y agripper avant que le balancement de la corde s’atténue, sinon je vais être obligé de me jeter en bas, sur les rochers. Ô Dieu, aie pitié de moi !
Aussitôt il s’élance et, Dieu merci, il arrive à saisir la corde, lui permettant de remonter dans un ultime effort. Une prière jaillit de son cœur :
– Tu as sauvé ma vie. Tu m’as gardé dans mon imprudence. Merci Seigneur ! »
Sauvé en saisissant la corde pendant qu’il était temps… Pour notre salut éternel, n’en va-t-il pas de même ? En effet, Dieu déclare dans l’Écriture : Au moment favorable, j’ai répondu à ton appel, et au jour du salut, je suis venu à ton secours. Or, c’est maintenant, le moment tout à fait favorable ; c’est aujourd’hui, le jour du salut.1
Charles Rick
1 2 Corinthiens 6.2
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Lecture proposée : Psaume 46, versets 2 à 4.