L’adversaire usera de toutes les formes du mal pour tromper ceux qui se perdent, parce qu’ils sont restés fermés à l’amour de la vérité qui les aurait sauvés.
2 Thessaloniciens 2.10
L’amour de la vérité est cette soif qui nous pousse à chercher ce qui est derrière les apparences, à découvrir ce que l’on pressent. Agénor de Gasparin, fin connaisseur de l’âme humaine, écrivait ceci : « Il est beau, il est bon, ce besoin de vérité ! Par lui on cherche, et par lui on trouve. Elle est idéale, cette soif du vrai ! Par elle l’homme s’élève au-dessus des bas-fonds ; par elle, il refuse de se tromper lui-même ; par elle, il aspire à ce ciel dont le bonheur se compose en partie de la possession de la vérité ; par elle, il entrera, tôt ou tard, en contact avec Celui qui se nomme « le Dieu de vérité ».
L’apôtre Paul met en garde contre tout ce qui peut nous influencer à rejeter cette soif de la vérité. Se fermer à la vérité, c’est se fermer à la vie et à tout espoir de salut. Résistons donc aux marchands d’illusions et armons-nous de courage pour découvrir la vérité, même lorsqu’elle ne nous flatte pas. La vérité ne blesse pas le cœur de l’homme sincère, mais elle tranche dans le vif pour le délivrer du mensonge. Ouvrons-nous à l’amour de la vérité.
Alain Monclair
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 7, versets 7 à 11.